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Outre une série d’essais littéraires intitulée : Impressions, Émile Verhaeren ne se sera intéressé, en tant que critique, qu’à trois peintres : Monet, Rembrandt, et James Ensor. Et le premier essai d’envergure consacré à l’œuvre de James Ensor, sera celui de Verhaeren, paru en 1908, alors que le peintre n’a que 48 ans. Ce dernier est encore alors relativement méconnu, et n’est toujours pas celui que nous pouvons à présent considérer comme un artiste majeur, comme s’il lui fallait demeurer en marge de tous les mouvements nouveaux dont il est pourtant le contemporain, leur préférant peut-être le défi d’un retrait résolu.Même s’il est intelligent et riche (n’oubliant pas, par exemple, de mettre l’accent sur des aspects moins connus de l’œuvre d’Ensor comme le dessin ou la gravure) il serait difficile de réduire le texte de Verhaeren à quelque chose comme une biographie où se mêlerait l’étude. Il s’agit en son fond comme en sa forme d’un texte d’écrivain, qui plus est de poète, et même d’un document original sur l’activité artistique belge entre le xixe et xxe siècle. Et plus encore : un témoignage sur l’amitié et l’affection qu’ont pu se porter les deux hommes, sur leur partage d’une époque et d’un temps où prirent corps tant de mouvements de création aujourd’hui célébrés et partout reconnus.