Nehodí se? Vůbec nevadí! U nás můžete do 30 dní vrátit
S dárkovým poukazem nešlápnete vedle. Obdarovaný si za dárkový poukaz může vybrat cokoliv z naší nabídky.
30 dní na vrácení zboží
"L'homme, dont l'heure d'épreuve et de grandeur fait l'objet de ce rapport, est le capitaine Pax. Il s'agit de faire de ce rapport celui de toute la guerre, de faire de cette guerre la litanie de toutes les guerres du monde, de cet homme, tout homme, de cette unité une somme. Il est le fils d'une mère et pourrait être celui de toutes les mères, il est père, amant et semblable à tous les pères et amants. On le retrouve, tel quel, partout. Le mot capitaine n'est ici qu'un détail particulier, comme une indication de date."Les quatre-vingts hommes du capitaine Pax ont brisé l'encerclement des troupes russes; mais avant de rejoindre les armées allemandes du front de Prusse-Orientale, il leur reste à parcourir plus de mille kilomètres à travers plaines et marais. Traqués, affamés, malades, ils tombent un à un. Ceux qui parviendront au terme de l'aventure auraient pu dire, comme Guillaumet: "Ce que nous avons fait, aucune bête ne l'aurait fait".Ce roman n'a pas de singulier que son titre. Du récit de cette retraite d'un groupe de soldats allemands à travers la plaine russe, Joachim Fernau, sans jamais élever la voix, sans céder à la violence ni à la terreur, compose un livre bref qui a la rigueur et la concision d'un poème – un poème à la gloire de l'homme.