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Renversant les perspectives d'analyses habituelles sur le bilinguisme et la migration, souvent dissocila migration, souvent dissociées, l'auteure de cet ouvrage propose une lecture des rapports entre groupes germanophones et francophones, en l'articulant avec « l'intégration des étrangers », notamment par la langue, dans deux collectivités. Pour mener ŕ bien son enquęte qualitative, elle étudie les modes de cohabitation dans des communes, ni rurales, ni urbaines, mais rurbaines, postulant que leur petite taille engendre des contacts plus fréquents entre les « locaux » mais rendent également les « étrangers » plus visibles, męme ceux installés depuis longtemps. Elle compare ces processus dans deux communes « bilingues » du Canton de Fribourg oů le rapport minorité / majorité est inversé. Elle tente de voir si ces contacts entre groupes linguistiques majoritaires et minoritaires engendrent des dynamiques relationnelles particuličres et si les représentations mutuelles sur l'autre groupe national et sa langue ont un impact - et lequel - sur le rapport non seulement ŕ « l'autre étranger du dedans » mais aussi sur les processus d'insertion sociolangagiers de « l'autre étranger du dehors ». C'est ŕ travers ce double prisme que l'auteure a pu appréhender l'articulation entre récit national et langues, participant ŕ la cohésion sociale et politique, identifier les imaginaires identitaires en circulation, alimentant des tensions entre « autochtones », entre « autochtones » et « étrangers », ces derniers dont les langues sont enfouies, voire absentes, dans ce plurilinguisme officiel.